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2014_05 Archive La Brede Résumé de Matthiñaki

Comme Capri, comme le rugby cette saison, La Brède, c’est fini.  

 

Pour les absents voici une petite participation, à froid (Aïe ! J’ai beau être matinal, j’ai mal). Pour tenter de remettre du baume au cœur (et au corps) à ceux un peu déçus de notre prestation bordelaise. Comme les bouteilles à moitié pleines, tout dépens de comment on voit les choses. D’ailleurs, si on commence par la fin, ce fut un super week end.  

(Remarque : pour confirmer l’adage qui veut que « tout ce qui se passe à La Brède reste à La Brède », les noms des participants sont tous anonymés par des *****). 

Le retour


  En quête de rédemption, d’eau et de fibres le gros de l’équipe (c’est une expression, personne n’est visé) s’est arrêté au relais des Cheminières sur le chemin du retour. L’occasion de partager un bol de quinoa et du pain complet. Malheureusement la charmante patronne n’en avait plus et nous avons dû nous rabattre sur du cassoulet. Le tournoi de la Brède est bien le seul où tu finis plus lourd que tu n’as commencé. A noté que Cyr*l, dit l’Emb*ouille, s’est distingué par un très beau porté de plateau en cuisine. Il n’a toutefois pas été retenu dans la sélection locale. Chaba*ito a tout fini (c’est le seul qui finit plus léger qu’il n’était parti, une omoplate égarée sur le terrain). Ce fut l’occasion de faire le point sur la saison et de procéder à l’élection du nouveau président. A l’unanimité moins une voix (la sienne), Bi*on a été reconduit dans ses fonctions. A noté que son mandat a été calqué sur les forfaits Orange, à savoir qu’il est renouvelable automatiquement pour les cent prochaines années sauf décès (et encore, avec trois mois de préavis). Pour le point sur la saison il faudra attendre d’être au club house, le cassoulet est arrivé quand on allait commencer.  

La soirée  

Des remarques, rumeurs et exagérations ont circulé sur la soirée du samedi. Beaucoup de désinformation. Ce que l’on peut dire en l’état actuel et après visionnage des caméras de surveillance ainsi que des photos :

-  Sommières a remporté sans contestation possible la 3ème mi temps (la 4ème et la 5ème aussi d’ailleurs).

-  Les blessés ont porté haut les couleurs du club malgré leurs blessures, à l’épaule (Cha*alito), à la cheville (S**ex), au foie (Mar*o), au dos (Gi**ou), au genou-cheville-cervicales-omoplates-côtes-humérus-métacarpes (*hubaka). -          L’opération « Pyramide de gobelet » a pleinement réussie. Malheureusement la colonne a emporté dans sa chute un (ou deux) bancs et une jeune fille que Touver* a heureusement secouru. -          Des talents de breakdance ce sont révélés. Parmi les B-Boyz on soulignera les performances de D*c Hou*e. A noter que le niveau technique diminue en fonction de l’importance des personnes au sein du club (trahison de genou de *ison).

-    Il y a aussi des histoires de bijoux, d’hiboux (cf. Brazou*ade), de choux et de genoux, mais là ça nous entraînerait trop loin. Avant cela la remise des trophées a été marquée par une prestation digne des NRJ Music Awards par DJ Ch*balito, impérial au micro et sur scène. Le passage de Sommières qui devait durer 62 secondes s’est prolongé 15 minutes de plus. Un détournement de scène orchestré de main de maître. Bravo l’artiste et chapeau au soliste, P*of, qui a rejoué son plus gros succès de l’année. A noter cependant que le speaker de La Brède envisage pour l’année prochaine de louer les services d’un sniper serbe pour raccourcir les prises de parole des chanteurs sommiérois lors de la remise des récompenses.  

Et le terrain ?


  « Il n’y a qu’une vérité en rugby, c’est celle du terrain ». Montesquieu (originaire de La Brède).  

Match 3. A 15h de l’après-apéritif c’est joué notre grande finale contre… (?) Ils étaient en rouge et vert)... Le RCPS a mis la main sur le match dès l’entame et ne l’a plus relâché. Les Gardois ont campé dans le camp adverse pendant la majeure partie du match. P*n’s (un revenant aux jambes de feu) a échoué à moins d’un mètre de la ligne. Les avants, percutants et concentrés ont poussé de belles charges. Une combine en 3ème ligne échouant à dix mètres après une percée de 4 quarante. Mais les troupes étaient fatiguées et les jambes lourdes. L’infirmerie avait du réquisitionner le hall de la foire aux bestiaux pour accueillir les Sommiérois et le banc tournait trop vite pour permettre une véritable récupération. Une prestation solide, des ¾ serrés en défense et volontaires au corps à corps. Glo* accomplissant son 63ème placage en l’espace de trois tiers temps. Une performance. Il a perdu 5 cm (en hauteur). A noter le discours d’avant match de D*c qui a su rappeler à chacun ses responsabilités, convaincre les plus blessés de surmonter la douleur et mobiliser des troupes usées. Après il est allé boire une bière à l’ombre.  

Match 2. A 11h du matin, alors que les excès de la veille commençaient à disparaître nous avons affronté… (?) Ils étaient en rouge et vert... Une rencontre équilibrée, un engagement sérieux. Nous avons dominé le match en nous appuyant sur une défense sérieuse et un pilonnage dur au ras des regroupements. On se souviendra d’une magnifique envolée de T**ns, qui s’est proposé dans un parfait timing en bout de ligne. Malheureusement, après cette superbe percée de 12 mètres une passe – un peu trop appuyée – de 24 mètres en arrière, limita quelque peu la portée de la percée. Bravo quand même pour son positionnement, le jeu sans ballon, c’est le plus dur (surtout quand c’est l’adversaire qui l’a…). Bravo pour la touche où Gi**ou (et ses lifteurs) s’est avéré impérial malgré une haute opposition.  

Match 1. On termine par le premier match pour deux raisons liées : la 1ère c’est qu’on a été très mauvais (même si ils ont été bons) et la 2ème c’est parce que cette entame calamiteuse a quelque peu ternie l’ambiance et du coup cela a jeté un voile sur le reste de la journée, alors que tout compte fait, on n’était pas si mal. Bon, ce premier match, à 9h30 ! A jeun ! Enfin, pas tout à fait à jeun, c’est peut-être un des éléments d’explication d’ailleurs… *habalito, volontaire et investi a quintuplé son temps de jeu par rapport à l’année dernière, passant de « moins cinq minutes » à cinq minutes. Il fut le premier sous la tente orange de la Sécurité Civile, bien vite rejoint par de solidaires coéquipiers. Les adversaires eux étaient bons, plus en jambe, plus homogènes. Devant on a rivalisé. Derrière on a été débordés. A la décharge des arrières (ça m’arrange) du 9 au 13, aucun joueur d’expérience à ses postes. D’où des erreurs de placement, d’où trois essais sur des renversements et des prises d’intervalles. Logique mais frustrant, toujours. A oublier. La prochaine fois on sera prêt. L’arrivée la veille au soir fut une préparation de la soirée du samedi. Couchés tôt dans un hôtel quatre étoiles avec vue sur la Brède, un bonheur. On se souviendra que l’eau de vie est moins bonne que l’eau de source pour préparer à l’effort. Ce constat fait, plus rien ne devrait nous empêcher de remporter le prochain tournoi. Voilà pour les grandes lignes d’une petite mais belle aventure humaine. Pour donner envie aux absents de venir et aux présents de reviendre. A lundi sur le près, c’est là que le bonheur il est !  

A noter que Sommières est le seul club présent sur presque tout le tableau, nos volontaires ayant brillé dans quatre des six équipes (pas forcément dans la leur diront les mauvaises langues, mais ce sont des mauvaises langues).   A noter que la société Elastoplast envisage de passer un partenariat sportif avec le club pour la fourniture de 9 kilomètres de ruban (on ne sait pas encore si c’est pour le club ou si s’est un contrat exclusif pour le coach).
 

A noter que pour l’année prochaine la Sécurité Civile prévoit de louer le chapiteau du Cirque Pinder pour accueillir exclusivement les blessés du RCPS.
 

On n’oubliera pas de remercier Pat et Michel pour tous ces moments virils offerts par le rugby amateur. Merci Pat et Michel.

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 La Brède, c’est fini...

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