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2015_2016 ARCHIVES RESUMES DE JANV. A JUIN

  • vendredi 22 janvier 2016 - RCPS / LUNEL - 0 / 0

0-0 :  Voici le score final du match ayant opposé les Blaireaux sommiérois aux coriaces visiteurs venus de Lunel.

L’an passé notre voyage vers leurs basses terres s’était soldé par un autre match nul, 2-2. Mais la rencontre de vendredi, si elle ne fut pas un feu d’artifice d’essais, demeurera un des combats les plus acharnés de la saison.

Pour ce nouveau match à domicile les Blaireaux avaient commandé un temps digne des îles britanniques : du froid, de la bruine, un peu de boue (vive notre terrain neuf) et une motte de pudding glissant en guise de ballon. Ce cocktail « à l’ancienne » explique en partie le grand nombre d’en-avant et donc de mêlées tout au long du match (l’adresse des joueurs ne pouvant pas être mise en cause, compte tenu de l’ancienneté des joueurs…).

Sommières étant tout à la fois un village sportif et courtois, les locaux laissèrent à leurs adversaires du soir l’unique vestiaire alors disponible (l’autre étant occupé par nos amis manchots, les footballeurs). C’est donc avec une force de caractère toute gardoise et un sens du devoir digne de David Crockett à fort Alamo que nos Blaireaux se changèrent dans le froid sous l’auvent : tout le monde râlait. Heureusement, ils n’allaient pas tarder à se réchauffer… 

Première mi-temps : La Menace Fantôme.

L’entame de match est offerte aux visiteurs. Dommage, nous mettrons plus d’un quart d’heure avant d’arriver dans leur moitié de terrain. L’équipe lunélienne est très solide devant et efficace derrière. Le pack compte quelques beaux spécimens d’homo rugbysis dont les mensurations se rapprochent de celles du rubik’s cube. En plus grand et en moins coloré.

rugby's cube

Bien décidés à faire un coup sur les rives du Vidourle ils monopolisent le ballon et montent à l’assaut de notre ligne, vague après vague. Un grand en deuxième ligne leur donne pas mal de munitions mais nos sauteurs Gillou et Guronzan gênent considérablement les réceptions et donc les regroupements dans l’axe. Il faut reconnaître que le ballon, une véritable savonnette, ne facilite le travail de personne.

Les chocs sont rugueux, les placages nombreux. Mais les leçons ont été tirées des rencontres précédentes. Les défenseurs s’étirent rapidement autour du regroupement, ne se consument pas inutilement dans les malls. Les rucks, annoncés tôt, ne permettent pas de grands combats au sol mais au moins les fautes y sont peu nombreuses.

Sommières tient en défense au ras mais manque cruellement de munitions pour attaquer. Même si Chandel tente bien d’allumer quelques mèches, nous subissons. Seule action notable de la part de Sommières : une superbe prise de balle en touche à laquelle succède une progression sur une quinzaine de mètres dans l’axe. Le ballon est libéré mais malheureusement l’action avorte sur l’aile opposée. Lunel repart à l’attaque.

Sur un surnombre habilement joué par un talonneur adverse opportuniste Lunel trouve la faille et s’engouffre jusque dans nos 22 mètres. Nos véloces arrières le bloquent à quelques mètres de la ligne d’en but. S’en suit une guerre de tranchée qui rappelle les grandes heures de Verdun. Mètre par mètre les Lunéliens grignotent la pelouse et se rapprochent de la ligne d’en but. Faisant parler la poudre ils oublient leurs trois-quarts, condamnés à se frotter les mains pendant que les tas avancent lentement vers la ligne. Un ultime regroupement s’immobilise dessus. Alors, probablement inspiré par les nombreuses mouettes qui survolent son terrain d’entraînement, un pilier de Lunel se met à rêver : puisque les Sommiérois se montrent intraitables sur les abords du regroupement alors il n’a qu’à passer par dessus ! Tel un albatros dans le petit matin il s’élance et… tel un pilier après les fêtes il est bloqué et repoussé sévèrement dans son camps. Après une analyse très fine des soixante cinq fautes au sol commises en moins d’une minute, l’arbitre conclut que la première était lunélienne et rend le ballon au Sommiérois. Qui se dégagent. Qui s’en tirent bien. Qui n’ont pas franchi (ou si peu) la ligne médiane.

Quand le sifflet de la mi-temps retentit la confiance doit sûrement manger des oranges avec nos adversaires. En tout cas, personne ne l’a vu dans le camp de Sommières.

Deuxième mi-temps : le Réveil de la Force.

La pause s’impose. En quelques minutes l’effectif tourne, du sang frais rentre. Le Coach, docteur en Sociologie des Groupes en Short, sait trouver les mots pour soigner notre orgueil blessé : il nous pourrit. Son analyse, sommaire, n’en est pas moins vraie. Prise de conscience. Les joueurs forment un cercle, échangent quelques regards et peu de mots puis rentrent sur le terrain. Leur terrain. Hors de question de subir une nouvelle fois.

Le coup d’envoi porte immédiatement le jeu dans les 22 mètres de Lunel. Cette mi-temps est nettement à l’avantage des Blaireaux. Satisfaction pour le groupe : bien qu’ayant changé la majeure partie de la ligne arrière, la défense ne s’en ressent pas et les joueurs parviennent à se trouver en attaque. Sur une belle offensive classique, Cassoulet parvient à donner la balle par une passe lobée à Glou. Un boulevard s’ouvre devant lui et Philou mais malheureusement l’arbitre siffle un en-avant. Dommage, c’était classique et propre. Les Lunélismontanais, sous pression, se dégagent par de grands coups de pied dans l’axe, ce qui donne l’occasion à nos arrières et ailiers de s’illustrer. Philou remonte ainsi la balle de notre camp jusqu’aux 40 mètres adverses. Le soutien tardant malheureusement à venir Lunel récupère la balle.

Les duels deviennent acharnés. Sur une balle cafouillée au sol l’ouverture adverse et un de nos joueurs se disputent la balle. Sur le choc le demi de Lunel est obligé de sortir. Les fautes de main se multiplient et avec elles les mêlées. Les percussions sont virulentes, les placages appuyés. Ça grogne, ça gémit mais ça ne plie pas. D’aucun côté. Les Sommiérois se montrent les plus dangereux mais ne parviennent pas à trouver la faille dans une équipe de Lunel bien organisée. Gillou se bat désormais seul en touche face aux grands de Lunel.

Quand la mi-temps retentit les organismes ont souffert mais pas le tableau d’affichage, désespérément vierge. Mais au moins Sommières à redresser la tête. Tout va se jouer dans le dernier tiers-temps.

Troisième tiers-temps : La Guerre des Clones.

Avec une mi-temps chacun et des joueurs dans le rouge, tout le monde sent bien que ces vingt dernières minutes vont être les plus longues de toute la partie. En fait les deux équipes vont faire une belle synthèse du match : elles vont tour à tour camper dans le camp adverse avant de devoir défendre pied à pied leur propre ligne. Si Lunel se rapproche le plus de celle de son adverse, Sommières à plusieurs reprises met la pression sur la ligne de défense jaune et noire par des percussions répétées. Pourtant là encore personne ne parvient à trouver la faille.

La fatigue aidant, les fautes se multiplient, volontaires ou pas, des deux côtés. Des mains qui traînent sous les regroupement, des appréciations plus ou moins fantaisistes de la ligne de hors jeux, des placages plus ou moins hauts, des passes plus ou moins basses.

Les dernières minutes se déroulent dans nos 22 mètres d’où nous nous acharnons à ne pas vouloir nous dégager au pied. Après quarante mètres d’attaques latérales pour un gain proche de rien, le demi de mêlée de Sommières prend ses responsabilités et dégage d’un puissant coup de pied… qui ne trouve pas la touche. Contre attaque, un tas, deux tas. Un placage, deux placages. Et enfin un en-avant. Coup de sifflet final. 

Les deux équipes peuvent se serrer la main et s’applaudir. Le combat fut âpre. La fatigue profonde. Pour les (plus) anciens cette rencontre avait le goût des matchs serrés du temps de leur jeunesse. Lunel était un rude adversaire. Aussi, ne boudons pas notre plaisir d’avoir tenu le choc avec une équipe en construction. Il restera au Coach à nous faire un débriefing au prochain entraînement afin d’éclairer ce qui nous a échappé du fond de la mine. A lundi sur le pré pour de nouvelles aventures !  

Matthiñaki

défense adverse trop forte

 

 

  • dimanche 3 avril 2016 - Tournoi de Marguerittes 

Résumé du tournoi de Marguerittes 2016

C’est sous une belle pluie béarnaise qu’une poignée de Sommiérois en carence de soleil se sont retrouvés dimanche matin. Malgré le froid, le vent, la pluie, la boue et des effectifs quelque peu dégarnis, une quinzaine de rugbymen du dimanche (au sens propre) se sont retrouvés pour défendre leur titre, vaillamment conquis l’année précédente.

Plus de poules multiples, seulement une seule avec une formule championnat. Au meilleur des quatre rencontres face à Marguerittes 1, Marguerittes 2, Marguerittes 3… non je déconne… Uzès et Nîmes complètent le tableau.

Saluons déjà les courageux qui se sont extraits de draps douillets un dimanche matin pour participer à ce qui allait devenir le jour du "Saigneur". 

1er match contre Marguerittes 2 : le retour de la contre attaque fantôme II

C’est pas pour dire, mais on commence à les connaître les organisateurs du Tournoi. On sait qu’ils ont une dent contre nous et une revanche à prendre face à l’équipe qui les a privés de finale l’année passée. Deux fois dix minutes passent vite, ils sont chez eux. L’engagement est fort, et cela d’entrée de jeu. Pour des Sommiérois pas forcément réveillés, c’est exactement l’entame qu’il nous faut. Bien secouer et servir frappé.

Compte tenu de la pluie et de l’état du demi-terrain, il n’est pas question de grandes envolées vers l’aile. Le combat se concentre dans le jeu d’avant et les affrontements sont féroces. Un bénévole à l’arbitrage n’aide pas à éclaircir les rucks et les frictions qui se font sentir rapidement. Cependant nous tenons bon, distribuant quelques bons tampons et retournés acrobatiques, en recevant quelques uns en retour. Les placements défensifs sont corrects, les placages sérieux.

Le match bascule sur un coup de pied un peu trop long, une mêlée un peu trop prêt de la ligne et un départ du huit stoppé un peu trop tard. Ça fait beaucoup de « petits peu » mais à l’arrivée ça fait 1-0 pour les locaux, visiblement soulagés d’avoir vaincu leur bête noire. En l’occurrence « marron », couleur de la boue salissant nos jolies couleurs d’arlequins.

Comble de malheur, nous perdons Tom qui voit son lobe d’oreille se détacher. La blessure le contraint à l’abandon et à sept points de suture pour empêcher son pavillon de papillonner. Nous n’avons plus de remplaçants derrière. Il reste trois   matchs à jouer.

Ce revers de fortune me rappelle cette citation du Chubacoach : « le rugby est la maïeutique de l’homme, le révélateur de ce qui est caché ». A moins que ce ne soit : « maintenant les filles, on va voir ceux qui étaient absents le jour de la distribution de testostérone ». Bref, il va falloir se serrer les coudes.

2ème match contre Uzès : sans peur et sans reproche

Sans temps de repos (et tant mieux, compte tenu du temps exécrable) nous enchaînons avec une solide équipe d’Uzès, finaliste l’année passée, contre nous. Une ligne de trois-quarts solide, renforcée de nombreux avants. Contre toute attente, les Sommiérois, dans le rythme mais pas (encore) essoufflés se livrent avec beaucoup de vaillances. La première mi-temps est légèrement dominée par les nôtres qui, petits tas par petits tas, avancent dans le terrain adverse. Les arrières, volontaires, n’hésitent pas à s’engager à leur tour. La défense tient bon, même si l’on sent que le manque de remplaçants pousse quelques gros dans leurs derniers retranchements. Mais en face aussi. Juste avant la mi-temps, une pénalité à vingt mètres de la ligne adverse est jouée rapidement par Matthiñaki qui traverse le pack uzétien essoufflé (cela aurait dû nous servir de leçon) et file derrière la ligne d’en but. 1-0 à la pause. Sommières est dans le match.

Seulement voilà, cette équipe de Sommières ce dimanche là est un paradoxal mélange de vaillance et de fragilité. Vaillance car personne ne se défile devant les placages durant la deuxième mi-temps. Sommières est même bien proche de marquer sur quelques contre attaque impétueuses. L’une d’elle vaut à La Poutre de voir quelques chandelles suite à un placage appuyé. Mais nous sommes également fragiles quand, par manque de souffle et de métier, un mall pénétrant uzétien consomme plus que de raisons nos joueurs, libérant un boulevard pour les arrières adverses qui ne se privent pas pour aplatir dans l’en but, malgré deux placages.

1-1.  Match nul. Décevant dans la mesure où nous n’aurions pas volé notre victoire.

3ème match contre Nîmes : à bout de souffle

Sans transition nous affrontons l’équipe qui – nous ne le savions pas encore – allait remporter le tournoi. Un jeune arbitre plein de qualité préside à la rencontre qui va se dérouler dans un climat serein et un esprit positif. Nous commençons à sentir la fatigue et les membres couinent, les chairs sont striées d’éraflures, les muscles endoloris. Pourtant, là encore, nous déjouons les pronostics en nous accrochant avec impétuosité au match. Les Nîmois sont lourds et savent jouer mais nous plaquons avec détermination et jouons tous les coups avec rage. Sur un ballon de récupération, nous jouons rapidement sur le petit côté et décalons Philou qui fait parler sa pointe de vitesse jusqu’à aplatir dans l’en-but ! Encore une fois nous menons au score. Dix minutes à tenir.

Mais, il y a toujours un mais, nous commettons la même erreur qu’Uzès. Sur une pénalité sifflée à vingt mètres de notre ligne, nous tardons à nous replacer (bon, en fait on se replace pas du tout, les gros étaient asphyxiés). Nîmes joue rapidement sur le petit côté et égalise. Les cinq mi-temps enchaînées sans un large turn-over commencent à peser lourd sur les jambes. Malgré quelques relances hardies sur les ailes, une attaque au ras perce une défense en perdition et désorientée. Nîmes marque et empoche la victoire.

4ème match contre Marguerittes 1 : dans la douleur

Le dernier match est joué après une pause de trente minutes, durant laquelle, grelottant nous assistons au match de nos derniers adversaires : Marguerittes 1. Juste le temps de se refroidir et nous partons trottiner dans l’en-but. Les douleurs remontent toutes, les accélérations sont molles, l’élan semble s’être brisé face aux éléments naturels. Et pourtant…

Malgré le froid, les douleurs et la fatigue, les Sommiérois rentrent dans le match immédiatement. La partie est équilibrée, Marguerittes s’engageant à fond pour son dernier match. Les chocs sont violents, les placages appuyés. On sent malgré tout une fatigue générale. La boue du terrain ralentit les courses et amortit les chutes. Le jeu se fait débridé. A ce jeu là, nos trois-quarts, roublards, négocient parfaitement une sortie de mall petit côté, une passe, puis deux puis trois et l’Embrouille fait parler ses
jambes de deux fois vingt ans (et un peu plus) pour aplatir dans l’en but. 1-0.   

Pas question cette fois-ci de se laisser voler la victoire. Les regroupements deviennent épiques. Il n’y a plus vraiment de différence entre avants et arrières (si tant est qu’il y en ait jamais eu à Sommières). La boue efface les numéros et les surnoms. Jusqu’à ce que Guronzan rentre à l’aile pour suppléer un trois-quart désailé. Dégagement dans l’axe de Marguerittes aux abois sur leur ligne. Le ballon rebondit. Mat le récupère et le remonte, il cherche Philou, il plante son pied droit pour finalement la refaire à l’intérieur, un joueur adverse le plaque et le fait tourner dans l’autre sens. La cheville fixée à la boue ne suit pas… crac. Un long cri de douleur, une bosse pas très naturelle juste à l’intérieur du pied droit au dessus de la chaussure. Les pompiers.  

Mat est opéré dans l’après-midi d’une double fracture tibia-péroné juste au dessus de la cheville, avec luxation en prime.

Le match est arrêté, le tournoi terminé. Nous finissons 4ème sur 5, avec une ultime victoire mais dans la douleur.

Que retenir ? 

Vaillance et fragilité. Personne ne s’est défilé. Il y a pas mal de bons placages de distribués et quelques soleils dont nos adversaires se souviendront. Paradoxalement le temps nous a servi en bridant les attaques au large de nos adversaires plus mobiles que nous et en nous permettant de nous replacer plus facilement. Fragilité toutefois car dans le pack il nous a manqué de l’expérience, dans le replacement et dans la gestion psychologique du score. En tête deux fois, nous nous faisons remonter et une fois encore dépasser. Nous payons le manque de cohésion d’une équipe constituée de beaucoup d’éléments changeants. C’est notre faiblesse et notre gloire : tout le monde joue, pas de titulaires inamovibles. Il nous faudra progresser ensemble pour aller plus loin.

A bientôt pour de nouvelles aventures !

M.

  fin match

 

 

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